Date de naissance : 27
octobre 1911
Date de décès : 29
janvier 1986
Nom : William
Wycliff Anderson
BIOGRAPHIE :
Leif Erickson, de son vrai nom
William Wycliff Anderson, voit le jour le 27 octobre 1911, à Alameda, en
Californie. À peine sorti de l’université, il se lance dans le monde de la
musique. Au début des années trente, il chante et joue du trombone dans
l’orchestre de Ted
Fio Rito. En 1933, le groupe fait une petite apparition au cinéma, dans la
comédie musicale «Sweetheart of Sigma Chi» de Edwin
L. Marin.
Les cheveux blonds, les yeux bleus
et doté d’un physique de dieu nordique, le jeune William est très vite repéré
par un talent-scout de
Au
début des années quarante, Leif Erickson interprète quelques rôles secondaires,
avant de s’engager dans l’armée en 1943. Il participe activement à la seconde
guerre mondiale. Blessé par deux fois, il sera décoré des plus hautes
distinctions militaires. Démobilisé quatre ans plus tard, il reprend ses
activités cinématographiques. Leif interprète alors de beaux rôles de
composition aux côtés des plus grandes stars, parmi lesquelles : Barbara
Stanwyck dans «Raccrochez c’est une erreur» (1947), Olivia
de Havilland dans «La fosse aux serpents» (1948), Ingrid
Bergman dans «Jeanne d’Arc» (1948) et Shelley
Winters dans «Johnny, le mouchard» (1949).
La
décennie suivante, il joue toujours les seconds couteaux sous la direction de
grands réalisateurs, tels que : Robert
Wise pour «Secrets de femmes» (1950), Henry
Hathaway pour «Quatorze heures» (1951), Elia
Kazan pour «Sur les quais » (1954) et Vincente
Minnelli pour «Thé et sympathie» (1956). Par la suite, il décroche quelques
rôles plus importants, notamment dans «L’invasion vient de Mars» (1953) de William
Cameron Menzies et dans «Les vendanges» (1957) de Jeffrey Hayden.
Parallèlement, il tourne également dans de nombreuses productions télévisées.
Progressivement,
Leif s’éloigne des plateaux de cinéma, pour se consacrer au théâtre et
principalement à la télévision. De 1967 à 1971, il acquiert une immense
popularité en interprétant Big John
Cannon, patriarche du Ranch Chaparral, dans la célèbre série «Le grand Chaparral».
Une gloire tardive mais qui couronne une carrière menée avec talent.
Au
début des années quatre-vingt, Leif Erickson effectue encore quelques
apparitions pour le petit écran. Il se retire ensuite en Floride. Il décède le
29 janvier 1986 à Pensacola (Floride), emporté par un cancer.
FILMOGRAPHIE :
1933 o Sweetheart
of Sigma Chi / Girl of my dreams – de Edwin L. Marin
avec Mary Carlisle
o CM Air Tonic – de Sam White
avec Betty Grable
1935 o Wanderer of the Wasteland – de Otho
Lovering
avec Gail Patrick
o Nevada – de
Charles Barton
avec Buster Crabbe
o Desert gold –
de James P. Hogan
avec
Marsha Hunt
o Girl of the ozarks – de William Shea
avec
Virginia Weidler
o College holiday – de Frank Tuttle
avec Gracie Allen
1937 o L’amour à Waikiki ( Waikiki wedding )
de Frank Tuttle
avec
Martha Raye
o Marie Walewska
( conquest ) de Clarence Brown
avec Greta Garbo
o Thrill of a lifetime – de George
Archainbaud
avec Judy Canova
1938 o The big broadcast of 1938 – de Mitchell
Leisen
avec Dorothy Lamour
o Ride a crooked mile / Escape from yesterday
– de Alfred E. Green
avec Frances Farmer
1939 o One third of a nation – de Dudley Murphy
avec Sylvia Sidney
o DO Crisis – de Hans Burger & Herbert
Kline
·
Seulement
narration
1941 o Rien que la vérité ( nothing but the
truth ) de Elliott Nugent
avec
Paulette Goddard
o The
blonde from Singapore – de Edward Dmytryk
avec Florence Rice
o Souvenirs (
H.M. Pulham Esq. ) de King Vidor
avec
Hedy Lamarr
1942 o Madame exagère ( are husbands
necessary ? ) de Norman Taurog
avec Betty Field
o L’escadre est au
port ( the fleet’s in ) de Victor Schertzinger
avec
Betty Hutton
o L’escadrille des
aigles ( eagle squadron ) de Arthur Lubin
avec Diana
Barrymore
o Deux nigauds dans une île ( pardon my sarong ) de Erle C. Kenton
avec Virginia Bruce
o Night monster / House of mystery – de
Ford Beebe
avec Bela Lugosi
o Les mille et une
nuits ( arabian nights ) de John Rawlins
avec
Maria Montez
1947 o Blonde savage – de Steve Sekely
avec
Gale Sherwood
o Un gangster pas
comme les autres ( the gangster / low company ) de Gordon Wiles
avec John Ireland
o Raccrochez c’est
une erreur ( sorry, wrong number ) de Anatole Litvak
avec
Barbara Stanwyck
1948 o The gay intruders – de Ray McCarey
avec John Emery
o La fosse aux
serpents ( the snake pit ) de Anatole Litvak
avec
Olivia de Havilland
o La chasse aux
millions ( Miss Tatlock’s million ) de Richard Haydn
avec
Wanda Hendrix
1949 o Une femme joue son bonheur ( the lady
gambles ) de Michael Gordon
avec
Robert Preston
o Johnny, le mouchard ( Johnny stool
pigeon ) de William Castle
avec Shelley Winters
o Secrets de femmes / Les trois secrets (
three secrets / the rock bottom ) de Robert Wise
1950 o Embrassez-moi,
docteur ( mother didn’t tell me
) de Claude Binyon
avec Dorothy McGuire
o La brute chérie ( love that brute ) de Alexander Hall
avec
Jean Peters
o Le corps du délit
( Stella ) de Claude Binyon
avec Ann Sheridan
o Cartes sur table ( the showdown ) de
Dorrell McGowan & Stuart E. McGowan
avec Jim Davis
1951 o Show
Boat – de George Sidney
avec Ava Gardner
o Quatorze
heures ( fourteen hours ) de Henry Hathaway
avec Grace Kelly
o Le grand attentat ( the tall target /
the man on the train ) de Anthony Mann
avec Dick Powell
o Reunion in Reno – de Kurt Neumann
avec Frances Dee
o La polka des
marins / Escale à Honolulu (
sailor beware ! ) de Hal Walker
avec
Jerry Lewis
1952 o N’embrassez
pas les Wacs ( never wave at
a WAC / the private wore skirts ) de Norman Z.
McLeod
avec Rosalind Russell
o À feu et à sang /
Fuite devant la mort ( the Cimarron Kid ) de Budd Boetticher
avec
Audie Murphy
o L’homme à la carabine ( Carbine Williams ) de Richard Thorpe
avec
James Stewart
o Seules les femmes
savent mentir ( my wife’s best friend ) de Richard Sale
avec Anne Baxter
o Les joyeux
corsaires ( Abbott and Costello meet captain Kidd ) de Charles Lamont
avec Charles Laughton
1953 o Born to
the saddle – de William Beaudine
avec Dolores Prest
o L’homme de
bonne volonté / Un homme pas
comme les autres ( trouble along the way /
Alma
mater ) de Michael Curtiz
avec
John Wayne
o Cargo de femmes
( a perillous journey ) de R.G. Springsteen
avec
Vera Ralston
o L’invasion vient
de Mars ( invaders from March ) de William Cameron Menzies
avec
Helena Carter
o Captain Scarface – de Paul
Guilfoyle
avec Barton MacLane
o Fort Alger (
Fort Algiers ) de Lesley Selander
avec
Yvonne De Carlo
o Paris model / Nude at midnight – de
Alfred E. Green
avec Eva Gabor
1954 o Sur les quais ( on the waterfront ) de
Elia Kazan
avec
Marlon Brando
1956 o La corde est prête ( star in the dust /
law man ) de Charles F. Haas
avec Mamie Van Doren
o La première balle
tue ( the fasted gun alive ) de Russell Rouse
avec
Jeanne Crain
o Thé et sympathie ( tea and sympathy ) de Vincente
Minnelli
avec
Deborah Kerr
1957 o Les vendanges ( the vintage ) de
Jeffrey Hayden
avec
Michèle Morgan
o Istanbul – de
Joseph Pevney
avec
Errol Flynn
o Une sacrée bordée
/ Embrasse-la pour moi ( kiss them for me ) de Stanley Donen
avec Cary Grant
1958 o Crépuscule sur l’océan ( twilight for
the gods ) de Joseph Pevney
avec Cyd Charisse
o Once
upon a horse… / Hot horse – de Hal Kanter
avec Matha Hyer
1962 o Shoot out at Big Sag – de Roger Kay
avec Constance Ford
o Le téléphone
rouge ( a gathering of eagles ) de Delbert Mann
avec
Rock Hudson
1963 o La coupeuse de tête / La meurtrière
diabolique ( strait-jacket ) de William Castle
avec
Joan Crawford
o Les ambitieux /
Les profiteurs ( the carpetbaggers ) de Edward Dmytryk
avec
Alan Ladd
1964 o L’homme à tout faire ( roustabout ) de
John Rich
avec Elvis Presley
avec John Ireland
1971 o Man and boy / Ride a dark horse –
de E.W. Swackhamer
avec Gloria Foster
1974 o Le faucon blanc ( winterhawk ) de
Charles B. Pierce
avec
Woody Strode
1975 o Patricia ( the abduction ) de Joseph Zito
avec
Dorothy Malone
1976 o Piège
pour un président / L’ultimatum des trois
mercenaires ( twilight’s last gleaming /
nuclear countdown )
de Robert Aldrich
avec Richard Widmark
© Philippe PELLETIER pour Les Gens du
Cinéma (mise à jour 12/12/2004)